INFORMATIONS PRATIQUES

 

GALERIE DA-END
17 rue Guénégaud
75006 PARIS
Tel + 33 (0)1 43 29 48 64
galerie@da-end.com

HORAIRES
Du mardi au samedi : 14h - 19h

La Galerie Da-End sera fermée le 26 décembre 2023 et le 2 janvier 2024.

The Da-End Gallery is closing its doors the 26th of December 2023 and the 2nd of January 2024. We are looking forward to see you again and we wish you a merry christmas and wonderful holidays!

ACCÈS
Métro Odéon (10) ou Pont-Neuf (7)
Bus 58 ou 70 arrêt "Pont Neuf - Quai des Grands Augustins"


À propos

Vue dexposition, Cabinet Da-End X, 2020 (1) .jpg


"Da-End : Cabinet des merveilles, Demeure des esthètes.

Ce qu'on apprécie généralement dans une galerie d'art aujourd'hui — outre la qualité des artistes présentés — c'est la sobriété de l'architecture et la neutralité de l'espace. Il est donc rare que celles-ci fassent aussi forte impression que les œuvres qui y sont exposées. C'est pourtant l'expérience troublante que l'on peut faire en franchissant le seuil de la Galerie Da-End (...) Trois salles, des couloirs, des alcôves, quelques lutrins et chevalets, des jeux d'ombres et de lumière, des murs aux couleurs riches et profondes… C'est un écrin, un espace « à mi-chemin entre le cabinet de curiosité et quelque demeure secrète », dixit les galeristes, le photographe Satoshi Saikusa et sa compagne Diem Quynh. Antichambre d'une fumerie d'opium ou boudoir des plaisirs et supplices délicieux ; c'est comme si l'esprit des symbolistes et des décadentistes — Huysmans en tête — avait enfin retrouvé un lieu où séjourner à Paris. Une demeure « à rebours » où flottent alentour des œuvres d'aujourd'hui — les nimbant de leur éclat —, l'esprit de Verlaine, de Baudelaire, de Nerval, de Poe et de Mallarmé. Da-End signifie ovale en japonais ; un terme évoquant le monde intra-utérin, les fantasmes et les cauchemars, la jouissance comme la souffrance. Artificialia, Curiosa, Naturalia, Erotica : c'est aussi, par-delà les frontières de l'art, le point de départ d'une quête : celle du rare, du bizarre et du précieux. Da-End est un endroit anachronique et merveilleux : un lieu ténébreux où poussent des fleurs vénéneuses, une serre chaude où s'exhalent des parfums capiteux."   David Rosenberg. Paris, septembre 2010


"Da-End: Cabinet of Wonders, Home of Aesthetes.

On entering a private art gallery today one generally appreciates, apart from the quality of the works exhibited, the sobriety of the architecture and the neutrality of the space. Thus it is rare for the space itself to make as strong an impression as the works on display. This is the slightly unsettling observation one makes when crossing the threshold of Da-End. The private art gallery opened its doors this summer in Saint-Germain des Prés. (...) composed of three rooms, corridors, alcoves, a few lecterns and easels in which the light and shadows play on the rich colours of the walls. The space is a hidden gem, « halfway between a cabinet of curiosities and a secret abode » explain the gallery owners, the photographer Satoshi Saikusa and his companion Diem Quynh. This is an antechamber of an opium den or a boudoir, both of delights and pain. It is as if the spirit of the Symbolists and the Decadentistes, with Huysman at their head, had finally found a place to rest in Paris. A dwelling « à rebours », where the spirits of Verlaine, Baudelaire, Nerval, Poe and Mallarmé mingle with the contemporary works. Da-End signifies oval in Japanese, a term which evokes the intrauterine world, fantasies and nightmares, ecstasy and suffering. Artificialia, Curiosa, Naturalia, Erotica: it is beyond the boundaries of art and the starting point of a new quest: that of the search for the rare, the bizarre and the precious. Da-End is a marvellous anachronistic place: both dark and brooding where poisonous flowers grow in a greenhouse from which heady fragrances escape." David Rosenberg. Paris, September 2010.


Je crois que le beau n'est pas une substance en soi, mais rien qu'un dessin d'ombres, qu'un jeu de clair-obscur produit par la juxtaposition de substances diverses. De même qu'une pierre phosphorescente qui, placée dans l'obscurité émet un rayonnement, perd, exposée au plein jour, toute sa fascination de joyau précieux, de même le beau perd son existence si l'on supprime les effets d'ombre.

— Kunihiro Tanizaki, L’éloge de l’ombre



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